Présentation

My name is Joanathan Bessaci Ribaillier. I am a local Washington D.C. artist of French origin. I emigrated to the District from France, where I was born and grew up.

I currently work with antique maps (from roughly 1920 to 1970) which I use because I like their color and texture but also because for me, they symbolize the roads people travel and their journeys and struggles for a better life. My maternal grandmother emigrated to France from Vietnam and my paternal grandfather emigrated to France from Kabylia (Northern Algeria). I myself came to Washington D.C. in 2016.

I was drawn to maps as my medium because I have been surrounded by objects like them since I was achild. Both my father and grandfather have stands in Lyon’s largest flea market and I spent long hoursthere as a child and adolescent interacting with Lyon’s diverse populations.

As an immigrant working in Washington D.C., I bring a unique multicultural perspective to projects. I have shown my cut-outs at galleries, public art fairs and community centers and have volunteered at my children’s schools to promote art with the younger population.

My work presently consists of cutting portraits and other images into several maps and layering them to create depth and texture with the geographic specificities of each map. I have worked on a wide range of themes including portraits, sports figures, dancers, and American icons.

PARCOURS

Formation à la photographie, puis aux arts appliqués, en France.

EXPOSITIONS

2023 : Uzès (printemps)

2021-2022 : Présentation des sculptures Stay Wild

2021 : Uzès (été)

2020 : « Une exposition, trois artistes », exposition des artistes récemment sélectionnés par la Galerie JAMAULT Paris
2019 : Présentation à la Galerie Jamault, Paris

Travail présenté depuis les années 2000, en France puis aux Etats-Unis.

“Joanathan Bessaci est un artiste polymorphe, qui passe avec aisance du tag à la performance, de la peinture à la vidéo. Bref il est doté d’une insatiable envie de création.

Le fil rouge de ses créations, c’est la ligne, la ligne cursive, la ligne dessinée. Et pourtant ses couleurs explosent, débordent, coulent et envahissent le support. 

Aussi peut-on, pour évoquer son travail, reprendre les mots de Matisse qui évoque « l’éternel conflit du dessin et de la couleur dans un même individu ».

L’omniprésence de la figure humaine montre son intérêt pour ses semblables, qui habitent notre planète. À cet égard, sa série de 300 sauts pris à travers le monde montre son appétit de voyage. Voyage encore, simplement évoqué cette fois, par l’emploi de cartes routières anciennes. L’utilisation des cartes n’est pas nouvelle dans la peinture, il suffit de se souvenir de Vermeer et des cartes de géographie présentes dans ses intérieurs, pour se confirmer que l’artiste veut parler des lointains, de l’ailleurs. La carte, c’est un monde tenu dans le creux de la main. Ici la technique du « cut-out » permet d’y superposer des visages, des corps, en utilisant l’espace négatif, installant entre le sujet et le fond un rapport vide/plein chargé de sens.

Mais Joanathan Bessaci est surtout un peintre. Les toiles sont le fond le plus important pour décrypter ce par quoi il est habité : personnages anonymes ou stars, il passe d’un sujet à l’autre en pulvérisant les formes de départ. D’un dessin serré quasi photographique, il glisse vers une explosion de formes et de couleurs. 

Est-ce à dire qu’il se sent à l’étroit dans des limites rigides et fermées ?

 Et cette référence constante à la photographie, à ce mouvement arrêté par le déclencheur (le bien nommé) de l’appareil, à quoi fait-elle allusion ? Les tentatives d’arrêter le temps seraient-elles illusoires ?

 Artiste prolifique, apparenté à Adami, Basquiat et Warhol. Joanathan a su se détacher de ces influences pour nous proposer un univers animé, au sens littéral du terme : « qui donne une âme », mettant en scène, comme il le dit lui-même : « la vie rythmée ».

 Bernard Loubert